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Aux travers de lueurs d'espoirs,
certaines images ne me parviennent plus
alors on entends plus rien, on élimine à dessein
Là, au travers de mensonges à répétition,
des années durant, on se braque l'esprit
sur des énormités, des futilités,
quand un paragraphe devient un dossier
et j'apprends, lentement
que les murmures dansent.
Derrière ces fables le temps coule sur mes parois vitales,
à l'usage, on oublie
que la messe est dite,
que la messe est écrite.
On se braque sur des énormités.
là, mon corps prends le contrôle,
et mon corps prends le pouvoir,
et mon corps rend de l'eau.
Et la messe est dite,
et la messe est écrite,
lentement, lentement s'efface
lentement, lentement s'efface l'âme
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Sur des chemins écarlates, écartelés, mon visage tuméfié,
et j'assiste à ma défaite au travers de mes cicatrices ouvertes.
Et je fatigue.
Effrayé et rabaissé, dans une haine exacerbée
et pas une larme, et pas un cri.
J'ai fini par dissoudre mes larmes dans de l’éther.
J'ai fini par dissoudre nos cendres dans de l’éther.
Sur des chemins écarlates, écartelés, mon visage tuméfié,
et j'assiste à ma défaite
Et même à l'usure, on sortira grandit.
Et même à l'usure, la fadeur de l'ennui.
Et quand tout est noyé et quand tout s'efface,
ces sentiments m'assaillent, ces sentiments m'assaillent.
Et même à l'usure, on sortira grandit.
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On a suivit les codes, on a pris le temps de traverser dans les clous,
Et tout ça pour finir par se perdre dans une rue à sens unique.
Des amours impossibles et des haines indicibles.
et la beauté à l'état brut, et la beauté à l'état brut.
Câlin, champagne, des caresses, des compagnes,
des parcelles de vies qu'on apprend tous par cœur.
Câlin, champagne, des caresses, des compagnes,
des parcelles, des héros, des perdants et des vainqueurs.
Et on pourra être grandiose, et on pourra être héroïque !
Le temps nous bousillera les dents et nous flinguera la tête.
ni dieu,
ni maitre.
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A chercher, la quadrature d'un cercle imaginaire de surcroit,
à compter toujours sur les mêmes doigts,
à reprendre, inlassablement les mêmes erreurs qu'on connait par cœur.
elle s'étend, elle s'étend.
Respirer des larmes, s'endormir en vacarme.
elle s'étend, elle s'étend.
le paradis dans tes bras, je profitais de toi comme si j'étais malade.
L'air de rien.
J'agis par mépris pour son cœur morcelé.
j'apprends, mon âme s’étend, c'est comme en enfer,
j'apprends, mon âme s’étend, c'est comme être enfermé.
Respirer, pleurer, survivre, espérer.
Effrayé, je suis apeuré que tu t'en ailles, que tout s'évapore.
C'est la peur que tout disparaisse, la peur que tout disparaisse.
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Envers et contre tous,
les seules rivières qui coulent sont nos ruisseaux,
des filins d'or bleu,
des lumières vides, des sons pleins et des larmes de terre.
Une victoire sans faille, sincère et vibrante, en lumière nous attends.
Érotique, en chaleur, devant ces images sédentaires,
je ne peux que railler leur orgueil excédentaire,
et mépriser la simple idée de façonner le contraire,
et se montrer en adversaire.
Le temps que je
mon esprit et mon orgueil, je finirais seul et crevé.
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PHYLLISDIETRICHSON Annemasse, France
Phyllis Dietrichson is about our hearts, our lonelyness and the conviction that we have to fight again and again even if there’s no hope to win.
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